28 septembre 2006

UN LIVRE UTILE 33










Mercredi le 11 août 2004
C’est ma dernière soirée dans la maison de Feico Leemus, le fermier/financier pour qui je travaille (les fins de semaine) depuis le début du mois de juillet. Je dois dire que j’ai bien apprécié les quelques jours passés ici. Heureusement que mon séjour fut agréable car je sens que les quelques semaines qui viennent seront très

Je devrai d’abord retourner chez madame Heller où je devrai faire face à Maryse, la voisine dont le copain réclame les frais de réparation pour la transmission de leur voiture qui s’est brisée alors que je la conduisais. Pour des raisons que j’ignore, madame Heller tient absolument à ce que je n’acquitte pas les dommages réclamés. À deux reprises, je me suis senti manipulé, un peu comme si elle tentait sournoisement de diriger le résultat des pourparlers. Je crains qu’elle essaie peut-être de passer par moi comme intermédiaire pour refroidir les relations avec sa voisine ou même lui apprendre une petite leçon de vie. Au début, j’avais l’intention de payer la réparation, mais après coup, ???, suite à ce que je me suis fait engueulé et que j’aie reçu le support de tout le voisinage qui me conseillait de ne rien payer. Après tout, c’est de l’argent qui sortirait directement de ma poche, de l’argent pour lequel j’ai travaillé tout l’été. On verra bien ce qui se passera.

Sur un autre sujet cette fois, il m’est arrivé quelque chose de plutôt marrant aujourd’hui. Alors que j’étais à mon bureau au travail (aux poste douanier de Lacolle), écouteurs aux oreilles, j’aperçois du coin de l’œil la directrice et le directeur-adjoint, en compagnie de deux hommes vêtus d’une simple chemise d’affaires. Du coup, j’ai pensé qu’il s’agissait de gens de l’infrastructure ou de simples passants ou même des collègues de travail aux douanes. L’homme s’est présenté d’abord à D. Béliveau et s’est ensuite tourné vers moi. Il s’est présenté pour enchaîner avec une question à laquelle j’ai répondu une blague que tout le monde a apprécié. Il m’a ensuite demandé si j’aimais mon travail et pourquoi ; je crois qu’il tentait de me coincer. Je lui ai donné une réponse détaillée et bien articulée. Nous avons quelque peu discuté et il m’a remercié. À la suite de son départ, on m’a annoncé qu’il s’agissait d’un vice-président de l’Agence et de l’un des hauts cadres de je ne sais trop quel département. Bref, je crois que je m’en suis mieux sorti que si j’avais su qui ils étaient, lorsque je leur ai serré la main.

Lo