27 avril 2006

Mon p’tit frère


Comment te dire?
Lorsque papa et maman m’ont annoncé ton décès, mon plus vif souvenir a été de notre enfance, alors que petit, déjà tu avais de grandes ambitions, celle entre autre d’étudier à Harvard ou encore, lorsqu’on te demandait ce que tu voulais faire dans la vie; tu avais répondu « devenir Premier ministre ».
Ambitieux, vif, conscient, charismatique, réfléchi, allumé, souriant, sensible, à l’écoute, lumineux, généreux, diplomate, articulé, ouvert d’esprit, éloquent, juste, négociateur, d’affaires, respectueux, diligent, beau, tu avais l’étoffe d’un grand homme, tu étais déjà un grand homme, accompli.
Tu m’auras parlé de fierté, brièvement, avant ton départ, saches aujourd’hui que j’étais tout aussi fière d’avoir partagé mon enfance avec toi, de t’avoir vu grandir et prendre conscience du monde qui t’entourait, fière de t’avoir vu aller au bout de tes rêves et de tes ambitions. Un modèle pour tes proches, le rêve d’une génération, un souffle d’espoir que j’enseignerai à ton neveu.
Je t’aime

G.