11 février 2007

UN LIVRE UTILE 78

« Mais comme il advient surtout, le grief imaginaire l’emportait sur imputation précise : ah ! que la vie serait belle et notre misère supportable, si nous nous contentions des maux réels sans prêter l’oreille aux fantômes et aux monstres de notre esprit… »
p.64-65
André Gide
La Symphonie Pastorale

Je viens de lire ce bouquin. Plutôt bien mais c’est court et je suis pas absolument certain d’où il veut en venir. Il semblerait qu’il s’agisse d’une analyse des barrières sociales auto-imposées par l’établissement religieux protestant.

Je reviens maintenant vers un petit livre que j’ai terminé de lire y’a quelques semaines : L’Art du Temps de Servan-Schreiber.

Le passage est tiré de « ce que les individus à hautes performances » avaient de différents des autres. Il se base sur les conclusions de Charles A. Garfield pour « mettre l’accent sur quatre caractérisations qui leur sont communes :
-Ce qu’ils font, ils l’accomplissent pour l’art, en fonction d’objectifs internes exigeants ;
-Ils résolvent les problèmes au lieu de chercher les responsabilités ;
-Ils prennent leurs risques en confiance, après avoir examiné ce qui peut arriver de pire ;
-Ils répètent d’avance mentalement les actions et les évènements à venir.
Il n’est pas différent de savoir au surplus qu’ils savent s’arrêter de travailler, prennent des vacances, évitent le stress, ne se laissent pas envahir par les détails et sont des maîtres de la délégation.

Mais le plus intéressant est leur capacité de tirer le meilleur parti de leur objectif. Nous avons vu, en effet que nous disposons de trois atouts sur le temps : prévoir, vouloir et préparer. »

Voici une citation qui s’inscrit dans cette partie de moi qui me dit qu’il est encore temps de s’imbiber de bonnes habitudes, d’une grille normative solide et réaliste ainsi que la volonté de tenir en moi le moyen d’exploiter le temps que j'ai, la seule réelle ressource sur laquelle je puis avoir plein contrôle.

Lo


Photo prise par Lo, le 29 juillet 2005