12 mai 2007

E-MAILS 11

1er janvier 2006
To: Everybody

Bonjour à tous,
Je voudrais d’abord m’excuser pour ce message qui ne sera pas traduit en anglais. Comme les Français disent : j’ai la flême! Je profite de cette nouvelle année qui commence pour vous dire un petit bonjour de Paris. Je n’ai pas pu rentrer à Montréal pour le temps des Fêtes. Comble du malheur, je fus condamné à découvrir les plaisirs de la table Lyonnaise. Et oui, j’ai passé un vrai Noël chez les gallo-romains. Yumiko et moi avons été accueillis par son oncle et tante. Des gens charmants qui, je dois le souligner, connaissent bien les plaisirs de la vie (Did I mention the food?). Lyon est une très belle ville. Les décombres d’un théâtre romain, les églises gothiques du XIVe siècle, les bouchons lyonnais et le Beaujolais contribuent à créer une ville qui en vaut le déplacement (et des rencontres du G7).
Mais hélas, les vacances universitaires en France sont brèves. Les cours recommencent demain, le lundi 2 janvier. Dernier sprint avant les vacances de fin de session (car c’est la mi-session en ce moment !) (Seb : meilleur début en 10 ans !)
J’espère que vous vous portez tous bien. Peu importe où que vous soyez, j’ai une pensée pour vous. Je vous souhaite mes meilleurs vœux. Si vous avez la chance de voyager au cours des mois qui viennent, un petit conseil, passez par Paris. Ça me fera plaisir de vous accueillir. Donnez moi des nouvelles si vous avez une minute.

All the best

Laurent

To: Maman, Papa et Gabrielle

Bonjour Papa, Maman et Gabrielle.
C’est plutôt étrange de vous écrire par mél (mail à la française?!) pour vous souhaiter la Bonne Année. Même si j’apprécie ta caresse virtuel papa, c’est pas tout à fait comme si nous étions tous ensemble, devant un sauterne, un foie gras et vos sourires. Rien de mieux que la distance pour réaliser ce qui vaut vraiment cher.

Papa, ton analyse de la situation politique canadienne est captivante. Pour être franc, je me suis senti inspiré et touché par tes anecdotes. D’après ton expérience à la permanence du PQ, j’en déduis que tu n’avais peut-être pas encore été introduit au concept de « virtù » du Prince de Machiavel. Ça fait tout de même plaisir d’entendre des histoires de cette époque ; te gêne pas d’en partager d’autres (histoires et analyse du Québec). J’en retire beaucoup.

Maman, tu me manques beaucoup. Ça fait toujours plaisir d’entendre ta voix le dimanche. J’espère que la paëlla de papa était bonne. J’ai appris quelques bons trucs de cuisine à Lyon que je compte partager avec toi dès mon retour. Merci pour le cadeau, je t’enverrai des photos de ce que j’aurai déniché aux soldes de janvier. J’ai bien hâte de voir tes tableaux d’aquarelle. Je garde ta carte près de mon lit, incapable de m’en détacher et savoure avec impatience la pensée de te revoir, vraisemblablement à Paris…( ?).

Gabrielle, petite sœur, je n’ai qu’une chose à te dire. Ramène nous pas un AMÉRICAIN du Sud... Non, je déconne. J’espère que tu vas bien, que tu t’amuses dans ton travail et que tu rencontres des gens intéressants, stimulants. Je t’embrasse, merci pour le livre, j’ai eu quelques rires, mais c’est plus un livre d’horreur que d’humour si tu me demande mon avis. J’en partage une avec toi de G. Bush père sur les caribous et les pipelines de l’Alaska : « If you’re worried about Caribou, take a look at the arguments that were used about the pipeline. They’d say the caribou would be extinct. You’ve got to shake them away with a stick. They’re all making love lying up against the pipeline, and you got thousands of caribou up there. »

Je vous embrasse tous,

laurent
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To: Alexandre Jacques

Salut Alexandre,
J’ai téléphoné à ton ancien num. mais j’ignore si tu as encore cette ligne. Je te laisse mes deux num. si t' as le temps:
06 09 11 70 49
01 43 71 93 86

J’espère que tu passes de belles fêtes, Bonne Année.

laurent

To: Eric Loiselet (pas envoyé)

Bonjour Monsieur Loiselet, j’aimerais d’abord vous souhaiter mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année.

Je vous écris parce que j’ai commis une erreur pour la fiche de lecture. En achetant le livre de Beck, j’ai acheté : « Pouvoir et contre-pouvoir à l’heure de la mondialisation ». Enthousiasmé par la découverte d’une nouvelle théorie du pouvoir à l’échelle mondiale et d’une analyse lumineuse du système actuel face aux grandes transformations associées à la mondialisation, j’ai passé ma semaine de vacances à lire la première partie du livre et finalement le livre en entier (558 pages). Avec le plus grand désarroi, je m’aperçois aujourd’hui que je devais lire le livre : La société du risque.