LE MARIAGE DE MA NIÈCE
L'Assomption. 8 août 2009.
Vieux palais de justice.
Le gâteau au chocolat a été servi. Les tables viennent d’être rangées autour de la salle bicentenaire.
Musique. Les nouveaux mariés ouvrent la danse. Un slow. Applaudissements. Leur bonheur est tangible. Des couples de tout âge gagnent la piste à leur tour.
En bordure, Javier, 7 ans, regarde ébahi. Cheveux rasés très courts, obsession d’un père qui tient absolument à ce que son fils lui ressemble. Chemise blanche. Première cravate, jaune tachetée de points verts pâles, appareillées au ceinturon de sa petite cousine, en blanc elle aussi. À la cérémonie, ils ouvraient la marche jusqu’à la pergola du jardin, près de l’étang; lui portant la boîte rouge des alliances; elle, dispersant de petites fleurs blanches perlées.
Le DJ lance un hip-hop : il est installé à côté d’un grand piano à queue. Dessus, les cadeaux et trois photos encadrés. Javier s’assoit sur le banc. Il frôle doucement de sa main la photo de droite : une caresse à son arrière-grand-mère maternelle, décédée en octobre 2007.
Il se lève , ne s'arrête pas à celle du centre : un inconnu pour lui, le père du marié.
Celle de Laurent, il la regarde, la touche longuement; puis, il saisit le cadre à deux mains, le montre à sa grande-tante près de lui, repère sa mère, traverse la piste et va lui tendre.
Elle lui sourit pour étouffer son émotion; c’est ma fille.
Longue vie au bonheur de Marianne et Gaétan.
Grande émotion que la reconnaissance de leur union.
qui rend le mariage de ma nièce inoubliable à mes yeux.
Merci Marianne. Merci Gaétan de les avoir amener avec vous.
Les rituels sont faits pour durer et être réinventés.
Le gâteau au chocolat a été servi. Les tables viennent d’être rangées autour de la salle bicentenaire.
Musique. Les nouveaux mariés ouvrent la danse. Un slow. Applaudissements. Leur bonheur est tangible. Des couples de tout âge gagnent la piste à leur tour.
En bordure, Javier, 7 ans, regarde ébahi. Cheveux rasés très courts, obsession d’un père qui tient absolument à ce que son fils lui ressemble. Chemise blanche. Première cravate, jaune tachetée de points verts pâles, appareillées au ceinturon de sa petite cousine, en blanc elle aussi. À la cérémonie, ils ouvraient la marche jusqu’à la pergola du jardin, près de l’étang; lui portant la boîte rouge des alliances; elle, dispersant de petites fleurs blanches perlées.
Le DJ lance un hip-hop : il est installé à côté d’un grand piano à queue. Dessus, les cadeaux et trois photos encadrés. Javier s’assoit sur le banc. Il frôle doucement de sa main la photo de droite : une caresse à son arrière-grand-mère maternelle, décédée en octobre 2007.
Il se lève , ne s'arrête pas à celle du centre : un inconnu pour lui, le père du marié.
Celle de Laurent, il la regarde, la touche longuement; puis, il saisit le cadre à deux mains, le montre à sa grande-tante près de lui, repère sa mère, traverse la piste et va lui tendre.
Elle lui sourit pour étouffer son émotion; c’est ma fille.
Longue vie au bonheur de Marianne et Gaétan.
Grande émotion que la reconnaissance de leur union.
qui rend le mariage de ma nièce inoubliable à mes yeux.
Merci Marianne. Merci Gaétan de les avoir amener avec vous.
Les rituels sont faits pour durer et être réinventés.