29 mai 2010

EN MONTAGE 23

Ouais, je le sais.
La fréquence de mes textes se réduit maintenant à un par mois.
Que voulez-vous!!!
Je suis encore sous le choc du vol de l'automne dernier.
Pas évident de recommencer la sélection du matériel.
pourtant tout est encore là au fond de moi.

Il y a bien une idée qui se transforme graduellement en éléments de structure.

JE suis perdu avec mon fils dans un labyrinthe.

Dédale et Icare.
Emprisonnés dans le palais inextricable du roi Minos, que le père Dédale a pourtant construit,
ce dernier imagine pour s'échapper la solution suivante: construire pour chacun d'eux, une paire d'ailes
et la fixer avec de la cire sur leurs épaules.
Bel envol.
Icare néglige cependant la recommandation de son père de ne pas s'envoler trop haut: près du soleil, la cire va fondre, les ailes ne tiendront plus.
Il tombe à la mer.

Je cherche un livre. S'y trouve une soixantaine de planches de labyrinthes différents avec leurs solutions à la fin. Le retrouve; ouf ! En l'ouvrant, hasard ou nécessité, signe ou coïncidence, je tombe sur le palais du roi Minos.

Chacun a déjà joué à ce jeu.
Vue d'en haut, trouver le bon chemin pour se rendre d'un point à un autre est relativement facile. En ce qui me concerne, je n'ai jamais éprouvé de réels défis. Les sudokus demandent plus d'habiletés et d'entêtement.
Pris au piège dans un vrai labyrinthe, de l'intérieur, sur le terrain même, c'est une autre histoire d'atteindre l'issue. C'est à tâtons que l'on déambule en voyant rarement loin devant soi. Voir mentalement la sortie, l'imaginer.
Essai, erreur, mémoire. Un coup de chance aussi.

J'ai un labyrinthe à construire.