28 janvier 2007

UN LIVRE UTILE 73

Le samedi 9 juillet 2005
En ce moment, je lis trois livres de même front. Ce n’est pas par supériorité intellectuelle, ni par incapacité à en finir un. Plutôt, c’est par oubli ici et là des livres que je lis qui sont généralement suivi par le désir de lire.

Michel Olebeck « Atomised », je lis la traduction car je l’avais sous la main. C’est mon coloc, Ben. N. , qui me l’a conseillé.

David Chilton « The Wealthy Barber » un best-seller canadien sur la planification financière de monsieur madame tout le monde. Je ne crois pas, après la lecture du 1er chapitre, que je vais en prendre beaucoup de citations.

Finalement, Jean-Louis Servan-Schreber, "Le nouvel Art du Temps ". L’écriture est vraiment bonne, je crois que cet auteur ainsi que son père sont très connus. Bref, je viens d’en terminer le premier chapitre, et déjà quelques phrases ont attiré mon attention.

« Le paradoxe du Temps, c’est que rares sont ceux qui estiment en avoir suffisamment, alorsa que chacun dispose de sa ttalité. » Page 15.

Parlant des conséquences de la révolution industrielle sur le temps de l’homme…

« C’est ainsi que, sans s’en rendre compte, l’homme civilisé se retrouve, comme Gulliver chez les Lilliputiens, ficelé par une multitude de liens subtils dont aucun n’est à lui seul assez fort pour l’immobiliser, mais qui, ensemble, le prive de sa liberté de mouvement. » Page 18.

« Désormais tout le monde a une montre et personne n’a le temps. Échangez l’une contre l’autre : donnez votre montre et prenez votre temps. » (Entre parenthèse dans le texte : Michel Serres) Page 19.

« L’argent dans un compte d’épargne est du temps de travail de son propriétaire dont les effets de jouissance peuvent être reportés à plus tard.»

Voilà que je me reconnais bien.

« Voir comment le temps moderne est profondément différent de celui qu’ont vécu nos ancêtres, c’est comprendre que le progrès a traité le temps comme il a traité la nature. Il en a fait le même usage irréfléchi comme s’il l'avait cru tout aussi illimité. »
Lo

27 janvier 2007

UN LIVRE UTILE 72

Le jeudi 7 juillet

Nous venons d’emménager Ben et moi dans notre nouvelle demeure. Une résidence universitaire en plein campus de l’université d’Ottawa. C’est en plein centre de la ville, près des bars, touristes et même de mon employeur, le Parlement.

Je suis plutôt content d’habiter ici. Ce sera la première fois que j’habite avec une personne dans une chambre. Je passerai les cinquante prochains jours dans cette chambre qui fait approximativement 20 mètres carrés. Je crois que cela devrait bien aller.

J’ai parlé à Yumiko hier matin. Je n’ai pu entendre sa voix que quelques instants. La carte téléphonique avec laquelle j’appelais n’avait que quelques minutes restantes. J’ai à peine eu le temps de lui dire que je l’aimais avant que la ligne se coupe.

Je crois que je vais aller voir mes e-mails maintenant au magasin, au coin de la rue. J’ai besoin d’elle.
Lo

21 janvier 2007

UN LIVRE UTILE 71

Je suis revenu de Québec tôt hier matin. J’y ai fêté la Saint-Jean-Baptiste, rencontré les parents de S., ainsi qu’assisté à la Coupe du monde de vélos de montagne, au Mont-Sainte-Anne, à une heure de Québec.
Rien de particulièrement palpitant n’est survenu. Je dirais que la meilleure soirée fut celle en compagnie des parents de S.. Son père est sociologue. Nous avons surtout parlé de relations internationales et d’espionnage. C’est un amateur de Tom Clancy, le romancier américain. Son père croit que mon profil est parfait pour faire partie des services de renseignement. Il est convaincu que je serai approché à la fin de mes études. Je le trouve comique. Il a peut-être des bases sur lesquelles s’appuyer : un pot à qui c'est arrivé, il y a très longtemps.

Après ce dîner fort intéressant, S. et moi sommes allés au bord de l’eau, sur le fleuve du côté de Lévis, pour admirer la vue de Québec ainsi que de profiter de la légère ivresse pour parler de nos vies. Bon moment de recul par rapport à tout le chaos grandissant.

J’ai réécrit à M.M. et Yumiko. Je me suis promis de répondre à S.T. et S.H. Je dois aussi entrer en contact avec A., lui confirmer ma présence à la conférence d’octobre. Je viens d’envoyer la lettre pour la réservation de mon billet d’avion, le 20 octobre. Çè me laissera 10 jours pour m’installer, encaisser le décalage horaire et acheter toutes les coses que j’aurai besoin pour que la rentrée se fasse tout en douceur.

Lo

20 janvier 2007

UN LIVRE UTILE 70


Le lundi 20 juin 2005.
Je viens de passer la dernière heure à regarder des photos de Yumiko sur mon ordi. C’est un de ces moments tristes dans l’été où elle me manque beaucoup, où j’aurais tant aimé qu’elle soit là à mes côtés. Cela doit avoir rapport avec l’échec. Lorsque j’ai dormi dans le même lit avec Yumiko pour la première fois, je me sentais un peu comme je me sens en ce moment, triste, déçu de ma personne, incapable, perdant.

C’était en janvier 2004, durant la fin de semaine de la conférence « McGill Model United Nation » où j’occupais une place au sein d’une des équipes du comité. La première journée fut désastreuse pour toutes sortes de raisons. Le soir venu, je suis sorti avec Yumiko et d’autres ami(e)s dans une boîte. J’avais encore le goût de l’échec professionnel en bouche. Ce goût qui m’empêchait complètement de savourer cette soirée passée en bonne compagnie. Ce goût que j’ai en ce moment après avoir joué une partie de basket les plus lamentable de ma vie avec Ben. N. et Gr. C., un type vraiment biien du travail au parlement. C’est ce même goût que j’avais après l’échec à cette première conférence, l’an dernier.
Cette soirée tirait finalement à sa fin, j’ignore encore les détails de comment je me suis rendu dans son lit, Yumiko et moi nous retrouvâmes seul dans sa chambre. À cette période, nous n’avions pas encore échangé notre premier baiser, et je crois qu’elle ignorait encore mon attraction profonde pour elle.
Bref, je suis passé à un cheveu ce soir-là de lui dire que çà ne pourrait pas fonctionner entre elle et moi. La raison ? Je ne voulais pas gâcher son avenir. Je savais que ce serait une relation sérieuse qui durerait plus que quelques mois.
Je crois qu’il s’agit ici d’un des héritages social le plus sombre et triste que mon père m’ait transmis, malgré lui, je le reconnais. J’assurerai, ou plutôt, je reconnais des traits caractéristiques de l’éthique de travail de mon père en moi. À chaque fois que je fais face à un échec professionnel ou encore amical, je réfléchis ce que j’ai fait et je reconnais ces mêmes erreurs qui ont mené à l’échec professionnel de mon père. Il s’agit ici, peut-être, du plus grand et premier problème identitaire que j’ai.
Bref, pour faire une histoire courte, c’est chou pour moi aujourd’hui d’avoir les photos de Yumiko et moi devant les yeux. Il n’aurait s’agi , peut-être, d’un son de plus pour que je lui dise ce soir de janvier, qu’elle et moi, çà ne pourrait pas fonctionner.
Ce soir, j’éprouve le sentiment que j’éprouvais dans son lit le premier soir : de vouloir m’éloigner d’elle pour qu’elle puisse jouir d’une vie heureuse, qu’elle se trouve un homme qui ait plus à lui offrir que moi. Ais-je raison ou ais-je tort ?
Lo

19 janvier 2007

UN LIVRE UTILE 69

Le vendredi 17 juin 2005.
J’ai fait développer mon appareil photo aujourd’hui. C’était celui que j'avais acheté au mois d’avril avec l’intention de prendre des photos de Yumiko, avant qu’elle ne parte pour l’été. Je l’ai retrouvé, il y a quelques semaines, ayant oublié ce qu’il contenait.

Superbe surprise que de trouver les photos de ma copine qui dort ; encore fraîche sortie de son lit et près de moi, comme je l’aime tant.
Il y avait aussi des photos de la famille de madame Heller, la dame chez qui j’avais demeuré durant l’été 2004 alors que je travaillais pour ASFL à Lacolle.
Il y avait aussi quelques photos de Fabien, Sébastien, Olivier et Arnaud. Bref, un filon qui valait le coup. Encourageant pour l’appareil photo que je viens d’acheter.

Je suis en train de terminer deux bouquins : la Généalogie de la Morale de Nietzsche et Behind the Embassy Doors de James Blanchard, ancien ambassadeur des U.S.A. au Canada, sous Clinton. Un type franchement brillant qui nous transporte dans les dessous des relations canado-américaine de l’époque (1993-1996). Style rafraîchissant qui me révèle davantage sur le Canada que j’aurais cru possible surtout venant de la plume d’un américain. Je compte lui écrire une lettre une fois que j’aurai terminé les quelques dizaines de pages qu’il me reste encore à lire. Il écrit qu’il se rappelle bien des quelques gens qui le reconnaissaient dans les endroits publics. Dans le pire des cas, j’aurai perdu deux heures de ma vie à écrire et faire quelques recherches sur ce mec. C'est le genre de lettre que l’on peut réutiliser de toute manière.
Behind the Embassy Door

Behind The
Embassy Door

by James Blanchard

edited by Ron Graham



From the moment he became U.S. ambassador to Canada in 1993, James J. Blanchard was determined to make a difference. He succeeded - to the benefit of both countries. Behind the Embassy Door is an insider's view of politics and diplomacy at one of the most crucial periods in the history of U.S. - Canada relations. The North American Free Trade Agreement, negotiated against a background of fierce controversy, was agreed to but not yet ratified and a newly elected Liberal government had promised to renegotiate the deal. At the same time, the separatist government in Quebec was pushing the country to the brink of dissolution with a referendum on sovereignty. This book gives fascinating insight into the role of the U.S. ambassador at a time when seemingly minor remarks and gestures could prove to be decisive.


Quant à Nietzsche, c’est un putain de bordel, ce mec. Par contre, sa prose est trippante. J’ai lu le bouquin à haute voix, à l’exception de quelques passages où ma présence en public ne le permettait pas.

Ce soir, je sors prendre une bière avec mon « pot » C., un mec plutôt intelligent, mais très particulier. Je l’aime bien, c’est le genre de gars avec qui je vais garder contact longtemps.
J’ai aussi écrit une très longue lettre à Yumiko. J’ai reçu une première lettre d’elle du Japon, au début de la semaine, après quoi je me suis empressé de lui réécrire. Je compte lui envoyer la lettre avec les quelques photos sur lesquelles nous figurons tous les deux.
Lo

14 janvier 2007

UN LIVRE UTILE 68

Le 3 juin 2005.
« Mais aujourd’hui les tribunaux m’inspirent de la méfiance. De la méfiance, et aussi de la lassitude. Vous cherchiez à déterminer s’il existe ce que vous appeliez un jour en ma présence l’inconscient collectif de l’humanité, une formule dont vous êtes l’inventeur, il me semble. De toute évidence, Hen Doktar Âne Baté, la réponse est oui, car j’en suis la preuve vivante. J’ai assisté à tous les revers de fortune subis par l’humanité et, comme j’ai essayé de vous faire comprendre, le fardeau de l’inconscient collectif a été pour moi doublement insupportable, puisque tous ces temps où j’ai vécus, la race humaine a ignoré avec constance la gravité de ses propres mises en garde, l’intégrité de sa propre édification et la beauté de sa propre valeur. » page 300

Ce sont les mots du personnage principal d’un roman de Timothy Findley : Pilgrim. Je crois qu’elle saisit bien le caractère cynique des reproches de ce personnage qui prétend avoir vécu pendant des centenaires. Malgré des troubles mentaux apparents, son docteur C.G . Jung finit par reconnaître la nature critique du patient, ce qui bouleversera, en fin de compte, sa carrière.

C’est sans doute, peut-être, un des meilleurs romans que j’aie lu à ce jour. Bien que j’en aie lu que très peu, je suis capable de reconnaître la beauté de l’écriture et le (?) de son auteur. Maintenant, je dois échapper à l’emprise de ce livre et me livrer à des activités un peu plus clémentes pour l’esprit : Nietzche, la Généalogie de la Morale.
Lo

http://perso.orange.fr/mondalire/pilgrim.htm

09 janvier 2007

UN LIVRE UTILE 67

Le mardi 24 mai 2005.
Je suis revenu hier d’un week-end passé à Montréal ainsi qu’au Mont-Mégantic, au chalet de Cl. B. Une très belle fin de semaine en fin de compte.
J’ai manqué l’appel de Yumiko, hier soir. Je lui avais dit que je rentrerais tôt mais je suis arrivé vers minuit et Ben ne m’a fait le message que ce matin. Bref, elle me manque beaucoup, je ne sais pas comment je vais faire pour passer l’été sans elle. Je compte lui téléphoner ce soir, lorsque je serai revenu.
Lo

08 janvier 2007

UN LIVRE UTILE 66


Le dimanche 15 mai 2005.
« Rien n’est sensé de ce qui s’offre à l’âme ; et l’âme ne s’offre jamais simple à aucun sujet. »
Blaise Pascal
Dans les Faux-monnayeurs d’André Gide. p.354
Lo

07 janvier 2007

UN LIVRE UTILE 65

Le samedi 14 mai 2005.
« Whether the weather be hot, whether the weather be cold, we’ll be together, what ever the weather, whether the weather it be hot or cold. »
Shakespeare
This was an exercise given to me by an interpretor in a Parliament session of training. I thought it could help in pronunciation, qui, selon Yumiko, souffre beaucoup.
Lo

06 janvier 2007

UN LIVRE UTILE 64

Le mercredi 11 mai 2005.
C’est fait, j’ai finalement obtenu ma dernière note pour la session. J’ai eu un A en Politique étrangère européenne. C’est sans doute les approches constructivistes que le professeur mettait de l’avant qui m’ont plu. C’était sans doute le meilleur cours que j’aie suivi à McGill. Cela veut peut-être dire que je peux garder de l’espoir pour l’avenir de mes résultats pour les cours qui me plaisent réellement.
Lo

05 janvier 2007

UN LIVRE UTILE 64

Le lundi 9 mai 2005
Yumiko est parti ce matin. Elle a laissé derrière elle une carte qu’elle a faite ainsi que quelques larmes sur la page précédente. J’imagine qu’elle a dû les pleurer en lisant ce que j'avais écrit..
Ce fut à mon tour de pleurer ce matin. Lorsqu'elle m’a embrassé pour la dernière fois et qu’elle s’est retournée. Mon autobus avançait de l’autre côté de la rue. La regardant partir, marcher au loin, je me suis mis à pleurer. Ben m’a vu. Il a eu quelques paroles réconfortantes, mais pas plus, quand il a constaté que je n’en avais pas besoin.
Je viens de terminer de lire la carte qu’elle a laissée ce matin sur cette page de cahier. On y trouve deux photos d’elle ainsi que les paroles de « I’ve got a feeling. » des Beatles. Elle y écrit quelques lignes qui résument plutôt bien où nous en sommes rendus dans notre relation. Elle est exceptionnelle!
Cela fait à peine deux heures qu’elle est partie et elle me manque déjà. J’attends son appel quand elle rentrera à DC. Ce sera vers les onze heures.
Samedi, nous avons passé la journée ensemble. Nous avons exploré le quartier touristique de Ottawa. Une bière sur une terrasse, nous avons discuté de tout et de rien, savourant un des rares moments où ni le temps, ni les circonstances nous pressaient.
Sans doute, un des plus beaux moments passés ensemble, fut les lectures à haute voix, que nous avons faites sur la pelouse du Parlement et dans une cour intérieure plutôt charmante. Nous lisions un recueil de textes de Romain Gary : Les Oiseaux Vont Mourir au Pérou. Quel plaisir que de se faire faire la lecture par celle que l’on aime. Je dirais même qu’il est regrettable que ni elle, ni moi, n’ayons eu l’idée plus tôt. Un vrai délice que de l’entendre me faire la lecture.
Je m’apprête à appeler A.P. (Sans doute un futur diplomate à l’UE ou à la BM). Il part pour DC vendredi. Je veux lui envoyer une enveloppe avec l’argent nécessaire pour commander un bouquet de roses pour Yumiko. Je sais que c’est compliqué et sans doute risqué, mais çà vaut le coup.

J’écris en ce moment dans le noir. La seule lumière qui éclaire ma page provient de mon écran d’ordinateur.
Ben et moi venons d’annoncer à la proprio de l’appartement que nous allons partir à la fin du mois. Nous sommes plutôt inquiets en ce moment. Il est possible qu’elle utilise le bail que nous avons signé avec elle pour nous poursuivre en justice. Nous attendons que le temps passe , de voir ce qui nous arrivera.
Autre moment choc de ma journée : un entretien avec le sénateur Joyal. Il a bouleversé ma conception de la politique, du rôle que joue le Sénat au sein du processus politique canadien ainsi que ma perception de cet emploi que j’entreprenais à reculons depuis une semaine maintenant.
Vu que mes patrons m’avaient demandé de le remercier lundi à la fin de son exposé, au nom du programme des guides parlementaires. Ce que j’ai fait. À peine avais-je terminé ma phrase, qu’il me demande ce que je faisais dans la vie ? Je lui ai répondu fièrement, je l’avoue, que j’étudiais à l’université McGill, à Montréal, en Relations internationales et que je m’apprêtais à faire un échange à Science Po, à Paris, dès octobre, prochain car il avait mentionné lors de sa présentation, qu’il avait un appartement à Paris, où il demeurait deux mois par année.
C’est ainsi qu’une connexion s’est approfondie entre lui et moi. Il a insisté à poursuivre dans sa discussion. À ma grande surprise, il s’est mis à parler de
« Belief System »( ?), comparé aux Etats-Unis et le Canada. Il travaille présentement sur un bouquin de … avec des chercheurs canadiens et américains.

Cette rencontre a donné un sens à ce que je fais en ce moment et à ce que je ferai au Parlement cet été. Heureusement !!! Je ne crois pas que j’aurais été capable de poursuivre.
Lo

04 janvier 2007

UN LIVRE UTILE 63

Le dimanche 8 mai 2005
Yumiko est dans sa douche en ce moment. Il nous reste moins que 24 heures à passer ensemble avant son départ. Cela fait exactement sept jours que je suis à Ottawa, capitale nationale, et j’ai peine à y trouver mon compte.
J’habite avec un ami de McGill, B.N. Un type unique, comme on en rencontre rarement dans une vie. C’est un mec très gentil. Je ne sais pas comment il fait pour m’endurer.
Je suis dans une position fâcheuse. J’occupe un boulot qui me plait plus ou moins, Yumiko part pour trois et l’appartement que nous avons loué est moche.
Je me prépare à aller visiter le Parlement, lieu de mon travail, ainsi que le musée des Beaux-Arts du Canada. Peut-être vais-je trouver un réconfort dans les nombreux sites touristiques qu’offre cette ville en saison estivale ?
Yumiko est tombée malade avant de venir. Elle est arrivée vendredi avec deux heures de retard et un rhume que j’aurai probablement au courant de la semaine prochaine. Elle a aussi eu une infection hier. Elle pleurait de douleurs. Nous avons décidé de rentrer de chez ses amies tôt.
J’écris en ce moment avec sa plume. Elle me l’a offerte pour que je pratique ma calligraphie cet été. Je me suis aussi donné comme objectif de réapprendre ma grammaire qui, je dois l’admettre, souffre de mon laxisme d’étudiant secondaire, mais aussi de longues heures de sommeil passées en classe.
Yumiko est devant moi, elle m’attend. Elle a hâte que la journée commence réellement. Je finirai d’écrire demain entre les nombreuses lectures pour le « Parliament ».
Lo

01 janvier 2007

Son Temps des Fêtes 2005: 1er janvier 2006