26 décembre 2009

NOËL 2009

Un autre Noël sans toi. Le quatrième. Comment est-ce possible?
Il m'arrive encore parfois de me dire que ça ne se peut pas.
J'ai des larmes à en revendre dans ces temps-là.
Mais je sais bien que personne n'en voudrait.

Hier, on a reçu ta famille paternelle au Café du village.
Il manquait Catherine, son nouveau copain, les filles à Ronald et celles de Gaétan.
Ça s'est bien passé et tout le monde est venu à la maison terminer la soirée, sauf ta tante Lucie; la petite Lydia que tu n'as pas connu était trop fatiguée; c'est la fille d'Éric.

Gabrielle était magnifique; Javier croit encore au Père Noël. À sept ans, presque huit. Tu te rends compte. Mais, il y a de grosses chances que ce soit la dernière année. Ton oncle Richard avait demandé à jouer le personnage. Il fait de l'emphysème et est sorti de l'hôpital tout récemment. Il a laissé Alexandre faire le clown. Un peu trop. Avec tous les cadeaux qu'il a reçus, comme dit Immanuel, Javier n'a pas intérêt à laisser paraître qu'il sait maintenant qu'il a tout découvert.

La veille on a reçu les amis de voile (Gérard, Suzanne, Solange, Bernard et Claude); j'ai fait une tourte à la dinde et au canard; ton côté fin gourmet aurait apprécié; il était évidemment trois heures du matin quand Solange est partie. J'ai donné à ta mère une lampe de Daniel-Jean. Il y a maintenant une de ces oeuvres au-dessus de ta tête et une autre dans le salon; ça me fait un lien supplémentaire pour te garder dans mon coeur.

En ce qui a trait au film; j'ai beaucoup de mal à me remettre au travail; ne t'en fais pas; je vais m'y remettre.

Pour le 31 on ira chez Dédé et on passera te voir avec les deux lanternes vertes qu'on n'a pu t'apporter la nuit de Noël.

Gros calin.

Ton père qui sait plus que jamais qu'un Noël Joyeux sans toi relève désormais d'une vraie chimère.

06 décembre 2009

26 ans

Hier, c’était ton anniversaire.
Ton parrain et ta marraine ont eu la gentillesse de nous inviter pour une raclette et partager quelques pensées à ton sujet.
Ils ont rappelé le plaisir qu’ils avaient à te voir leur rendre visite à l’improviste.
Dagmar a même raconté la fois où elle t’a offert de plonger dans l’étang. Sans maillot de bain ? Tu avais hésité. Elle en avait vu d’autre.
René a porté un toast à ta mémoire.
Quand on est rentré (Trop tôt à mon goût, mais ta mère était fatiguée), Yumiko avait laissé un message sur le répondeur et Paul, quelques pensées par courriel.
Ce matin, ce fut au tour de Sascha de donner de ses nouvelles. Tu continues à l’inspirer.

Cette année, mon chagrin se cristallise autour du fait que tu ne vieilliras jamais.
C’est frustrant d’être privé de ton évolution.