29 septembre 2006

UN LIVRE UTILE 34

Dimanche le 15 août 2004
De plus en plus de signes laissent présager que l’été tire à sa fin. Les deux dernières soirées ont été passées en compagnie de gens des douanes. Vendredi , j’ai finalement pu voir C. Fortin, mon patron, danser sur le rythme latin. Belle, bien (?), pleine d’émotion et de sensualité. En effet, les filles qui nous accompagnaient étaient ‘en paix’. Rien de plus à dire.

Hier nous étions à Burlington (Vermont). Je dois dire que c’est une Amérique bien différente de celle que l’on voit partout ailleurs. Le condo appartenait à Lucie S., une étudiante, plutôt jolie, douanière, dont l’ancien copain est décédé, il y a un an, dans un accident d’auto. Il était ivre-mort, (le test sanguin a montré qu’il avait bu entre 11 et 12 bières) et se dirigeait vers chez elle, lorsqu’il a heurté un arbre de plein fouet.

Un an auparavant, j’avais engueulé son ancienne copine parce qu’elle était montée à bord avec lui alors qu’il était dans un état semblable. Je ne sais trop quoi penser d’évènements pareils. Lors de notre retour aujourd’hui, Lucie m’a demandé pourquoi je n’étais pas en bon terme avec son ancien copin. Je lui ai raconté l’histoire et je suis resté muet, attendant une réponse, peut-être quelques larmes. Certes, il y avait un malaise, mais elle conclut surtout par dire qu’il avait ce genre de mauvaise habitude.

Cette fille me paraissait beaucoup plus vieille que 21 ans. Je lui donnais au moins 23 ans. C’est sans doute ce genre d’événement qui fait grandir. En fait, elle me rappelait un peu Julie Noël, que j’ai rencontrée, il y a deux semaines. Le même regard, pensif, un peu décalé par la simplicité et la facilité de vue des gens qui l’entourent. Je ne sais pas.

Autre signe qui montre la fin de l’été : j’ai reçu deux e-mails d’amis qui me disent qu’ils reviennent bientôt. M. qui passe un été de débauche comme à l’habitude, qui vient de s’apercevoir que son amoureux qu’elle percevait comme un pauvre américain démuni est en réalité le fils juif de parent qui habitent le quartier le plus riche de New-York. Enfin, comme d’habitude, sa vie est remplie d’émotions et de rebondissements ; j’ai bien hâte de la revoir.

J’ai reçu aussi un mot de Ben. Il raconte toutes sortes de choses sur son été et sur la stratégie que nous devrons adopter pour McGill cette année.
J’ai soupé avec mes parents ce soir. Nous avons discuté de la rentrée des classes et d’enfants d’amis qu’ils ont, de la synthèse de mon travail au gouvernement et je ne sais trop quoi encore. Ah oui, du retour de YUMIKO dans moins de deux semaines, dans 10 jours.

Je l’aime.

Lo

28 septembre 2006

UN LIVRE UTILE 33










Mercredi le 11 août 2004
C’est ma dernière soirée dans la maison de Feico Leemus, le fermier/financier pour qui je travaille (les fins de semaine) depuis le début du mois de juillet. Je dois dire que j’ai bien apprécié les quelques jours passés ici. Heureusement que mon séjour fut agréable car je sens que les quelques semaines qui viennent seront très

Je devrai d’abord retourner chez madame Heller où je devrai faire face à Maryse, la voisine dont le copain réclame les frais de réparation pour la transmission de leur voiture qui s’est brisée alors que je la conduisais. Pour des raisons que j’ignore, madame Heller tient absolument à ce que je n’acquitte pas les dommages réclamés. À deux reprises, je me suis senti manipulé, un peu comme si elle tentait sournoisement de diriger le résultat des pourparlers. Je crains qu’elle essaie peut-être de passer par moi comme intermédiaire pour refroidir les relations avec sa voisine ou même lui apprendre une petite leçon de vie. Au début, j’avais l’intention de payer la réparation, mais après coup, ???, suite à ce que je me suis fait engueulé et que j’aie reçu le support de tout le voisinage qui me conseillait de ne rien payer. Après tout, c’est de l’argent qui sortirait directement de ma poche, de l’argent pour lequel j’ai travaillé tout l’été. On verra bien ce qui se passera.

Sur un autre sujet cette fois, il m’est arrivé quelque chose de plutôt marrant aujourd’hui. Alors que j’étais à mon bureau au travail (aux poste douanier de Lacolle), écouteurs aux oreilles, j’aperçois du coin de l’œil la directrice et le directeur-adjoint, en compagnie de deux hommes vêtus d’une simple chemise d’affaires. Du coup, j’ai pensé qu’il s’agissait de gens de l’infrastructure ou de simples passants ou même des collègues de travail aux douanes. L’homme s’est présenté d’abord à D. Béliveau et s’est ensuite tourné vers moi. Il s’est présenté pour enchaîner avec une question à laquelle j’ai répondu une blague que tout le monde a apprécié. Il m’a ensuite demandé si j’aimais mon travail et pourquoi ; je crois qu’il tentait de me coincer. Je lui ai donné une réponse détaillée et bien articulée. Nous avons quelque peu discuté et il m’a remercié. À la suite de son départ, on m’a annoncé qu’il s’agissait d’un vice-président de l’Agence et de l’un des hauts cadres de je ne sais trop quel département. Bref, je crois que je m’en suis mieux sorti que si j’avais su qui ils étaient, lorsque je leur ai serré la main.

Lo


27 septembre 2006

UN LIVRE UTILE 32

Mardi le 10 août 2004.
Attristé par le manque de souvenirs physiques sur ma vie (Photos, écrits, etc.), j’ai décidé d’écrire. Sur tout et sur rien. Mon amie, les événements, ma pensée, la pensée des gens qui m’entourent. Tout ce qui a de l’importance à mes yeux.

Je suis à quelques mois de mon 21e anniversaire. De plus en plus de choses entrent et sortent de ma vie. Étant donné l’état, qui semble désespérément continuel, l’accessibilité de ma mémoire à court terme, l’idée de tenir un journal quotidien me semblent plutôt bonnes. De plus, au cours des dernières semaines, j’ai été exposé à plusieurs reprises, soit en lisant ou par la voie de gens pour qui j’ai du respect, aux effets bénéfiques d’un journal personnel.

Ce sera aussi une bonne occasion de pratiquer ma calligraphie. J’ai la ferme intention d’améliorer significativement l’état et surtout l’apparence de mon écriture. Je pourrai par le fait même d’écrire quotidiennement, voir la progression. Progression il y aura, j’en suis persuadé.

Un aspect un peu plus sombre mais néanmoins essentiel et surtout utile réside dans un trait génétique de la famille Dupuis ; il semble qu’il y ait un gêne dépressif, si je peux me permettre l’expression. Mon père, comme la plupart de ses frères et sœurs, ont tous été atteints de dépression à un moment ou l’autre de leur vie. Mon grand-père a même ressenti les effets de la maladie à son plus fort niveau lorsqu’il s’est enlevé la vie en 1998, durant le Verglas. (Ma mère arrive en voiture, je dois quitter.)

Me voilà de retour après une bonne soirée bien arrosée en excellente compagnie. Jacques-Pierre et sa famille, qui habitent en Suisse, sont des amis de longue date de mes parents. Ils passent l’été, ou du moins quelques semaines au Québec. En compagnie de ces deux artistes, Jacques-Pierre et Daniel-Jean (leurs noms de familles m’échappent), les, ou devrais-je dire, la discussion la plus intéressante a porté sur les différentes méthodes d’apprentissage, sujet que j’ai ramené à l’importance de la structure et l’ordre des idées. Enfin, petite parenthèse terminée, je reviens au sujet qui je crois mérite peut-être une nuit supplémentaire de réflexion ; je suis un peu pressé et fatigué, mais je ressens toutefois que les quelques raisons pour lesquelles je suis certain de tenir ma résolution tiennent sur l’enthousiasme mais surtout par le fait qu’il est moins possible de me relire qu’autrefois et là je ne parle pas de la calligraphie.
Lo

http://dbserv1-bcu.unil.ch/dbbcu/persovd/auteurvd.php?Code=&Num=5082

http://www.primeau.qc.ca/ancestrale/index.html
http://www.primeau.qc.ca/

26 septembre 2006

UN LIVRE UTILE 31

9 août 2004
J’ai passé les dernières 24 heures dans la maison de Feico L. sur le chemin William, à Hemmingford. Dans l’intimité de 3 maisons fusionnées, je me retrouve seul avec un chien, des bouquins et quelques provisions pour passer la semaine.

L’été tire à sa fin. D’ici trois semaines, je serai de nouveau à Montréal, soucieux de recommencer et de créer une ambiance, une certaine , au plus tôt avec mes deux nouveaux colocs : Fabien et Sébastien.

Je suis quelque peu inquiet des faibles possibilités de réussite du trio. Fabien, jeune homme charmant, élégant, passionné de littérature souhaite devenir journaliste ou écrivain. Il étudie la science politique et l’histoire avec moi à McGill. Sébastien, c’est plutôt du genre vrai québécois pure laine, amateur de bière qui ne demande qu’à écouter du Drum and Bass, à jouer au basket et à faire la fête avec des ‘chums’.

Les deux sont à l’étranger pour l'été. Seb est à Whisler BC. Il passe l'été à travailler dans un resto et à faire du DTT *. Fabien, lui, il est en France, à Paris. Sa mère lui a décroché un stage dans une boîte. Je suis pas certain exactement de ce qu’il fait mais d’après les quelques mails que nous nous sommes échangés, il semble bien se marrer. Paul est aussi là à faire quelque chose de similaire pour une autre boîte.

Paul, c’est sans doute un des mecs que je respecte le plus à McGill. Je l’ai rencontré au mois de janvier à travers Fabien. C’est du genre difficile à décrire. Il étudie beaucoup, n’aime pas vraiment sortir dans les boîtes, timide avec les filles, adore discuter. Bon, alors voilà Paul du côté français. Maintenant Paul, l’américain’ : beaucoup moins gêné, parle avec un accent du Colorado, et plutôt charmant avec les filles. Ce type est complètement renversable. Il passe d’une personnalité à l'autre, dépendant à qui il a affaire. Moi, je "kiff". Avant de découvrir ce que faisaient ses parents, Fabien et moi étions convaincus qu’il allait devenir agent secret.

Au courant de l’hiver, on a commencé à appeler Paul ‘The agent’. Après quoi il nous a avoué que sa mère était ‘field agent’ pour la CIA où elle avait passé plusieurs années en Europe à gérer les affaires saoudiennes’. Quant à son père, il est diplomate auprès du gouvernement français. Il s’occupe de l’intégration de la Slovaquie dans l’Union, plus particulièrement des intérêts de la France. Si j’ai pris le temps d’élaborer sur ce que font les parents de Paul, c’est que je crois qu'il est sans doute le produit de ces deux dernières entités les plus précises que j’aie vues et appréciées jusqu’à aujourd’hui.

Je ne pourrais parler des gens que j’ai rencontrés cette année, sans parler de Yumiko. En y pensant un peu plus, elle mérite plus que quelques lignes perdues dans une mer de notes. Elle mérite peut-être mon attention, mon amour, chose que je suis prêt à lui donner comme je ne l’ai jamais été. Après avoir passé un été, séparés l’un de l’autre, elle, à Washington, moi, à Hemmingford, ma fidélité et ma droiture comportementale suggèrent, je crois qu’il existe chez elle quelque chose qu’ont capturée ma tête, mon cœur. Je l’aime.

Lo


*http://en.wikipedia.org/wiki/Digital_terrestrial_television

Post scriptum. Merci à Maud Locussol-Eyraud, une cousine de Yumiko.
Elle m'a aidé à déchiffrer un mot que j'ai le plaisir de garder pour moi. Çà m'arrive.
Il s'agit de la phrase "Il passe d'une personnalité à l'autre (...) Moi
je ''kiffe", une expression à la mode en France pour dire "j'apprécie beaucoup".
La correction a été apportée.
FD

25 septembre 2006

UN LIVRE UTILE 30


Hemmingford, 27/07/04
I have been living here for two months now and eventhough peace and tranquillity are abundant, I have yet found the time to write a few lines about are one of the most enlightening summers in my life. I grew up in Hemmingford from the day I was born to the fall before I turned 18. Surprisingly, never before has a summer proved to be as full of surprises as this are.

Originally, I had planned to work for Visa Desjardins this summer but I get a call from the CBSA (Canada Border Services Agency) for interview in late April. The interview went well but after being briefed on the five jobs that were offered, I thought I had very little chance of being offered the one job that truly interested me. There were 27 participants for five jobs. I received a second call in late June. The lady who had given me the interview announced that I obtained that I was aiming for.

Lo

NDLR: Cet été-là, Laurent s'était loué une chambre chez madame Heller, une aquarelliste, britannique d'origine et grand-mère. C'est plus près de son emploi d'été; il peut s'y rendre en bicyclette ou profiter du covoiturage d'un copain, Jay, qui passe par là. Il n'a ainsi pas à dépendre de nous pour son voyagement.

22 septembre 2006

UN LIVRE UTILE 29

09/04/04
« I am possession of reason and will; I conceive ends and I desire pursue them; but if I am
them, I no longer feel master of the situation.»


«What I cannot be sure of, I cannot truly
»

«Passions, prejudices, fears, neuroses; spring from ignorance, and take the form of myths and illusions.»

«Knowledge liberate, as Epicurus taught long ago, by automatically eliminating irrational fears and desires.»

«We are all governed by despots -institution or beliefs or neuroses- which can be removed only by being analysed and understood.»

Lo

PS Si vous arriviez à déchiffer les mots manuscrits, vous seriez gentil(le)s de m'en aviser.

21 septembre 2006

UN LIVRE UTILE 28

16/03/04
Ha Ha Ha
« I don’t argue about economics, I argue in terms of utility! »
Yumiko Locusssol

« Knowledge liberates own minds from the circumstances from which we are a product. »
Meggh???

Lo

Avec Yumiko
6 février 2004

20 septembre 2006

UN LIVRE UTILE 27

15/03/4
« Fear is only as strong as the weekness of our hunger. »
Unknown
Lo

19 septembre 2006

UN LIVRE UTILE 26

***
13/03/04
« Man is born free, and yet everywhere is in chains. »
Rousseau
Lo

***

Ces jours-ci, je m'autorise à ne livrer qu'une journée à la fois du
Carnet de notes de Laurent
.
Nous organisons, soeurs et frères, une grande fête de famille
pour le quatre-vingtième anniversaire de sa grand-mère paternelle,
samedi prochain.
Elle est née le 25 juillet 1926.





18 septembre 2006

UN LIVRE UTILE 25

06/03/04

« The greatest irony of this greatest corporate takeover of all is that its imposition everywhere is sold as ‘anti-totalitarism', as ‘freedom’ for all. The deepest signal of its success in stilling our capacity to think past it, is that we have came to assume this logic of the World Corporartion Empire as an organising principle of mind. »
John McMurphy
In ‘Education for sale’

« Self-expressionn has been reduced to mere conception of goodie. »

Lo
***
This time I cannot find a link on the web about this book. The most I can say is Why. May be some of you could tell me who is the publisher?
Cette fois le Web ne me donne aucune référence sur ce livre. Je suis étonné et aimerais savoir pourquoi. Peut-être quelqu'un pourra m'en indiquer la provenance.

15 septembre 2006

UN LIVRE UTILE 24

27/01/04
« [Mill] In his famous essay he declares that unless men are left to live as they wish ‘in the path with merely concerns themselves’, acceleration cannot advance; the thuth will not, far(?) lack of free market of ideas, come to light; there will be no scope for spontaneity, originality, genius, for mental energy,, for moral courage. Society will be crushed by the weight of ‘collective mediocrity’ . Whatever is rich and diversified will be crushed by the weight of custom, by men’s constant tendancy to conformity, which breed only ‘withered capacities’,’pitched and hideband’, ‘cramped and warped », human beings. »

« He is truly free who desires what he can perform, and dose what he desires. » JJRousseau

« What I cannot be sure of, I cannot truly want. »

« Knowledge liberates, as Epicurus thought long ago, by automaticaly eliminating irrational fears and desires. »
All taken in « Two concepts of liberty » in Isaiah Berlin’s FOUR ESSAYS ON LIBERTY.

« You cannot hope to brake on Turist
Thank God! The English journalist :

But seeing what the men will do

Unbribled, there is no reason to. »

G.Orwell in « As I Please », Tribune, (Lander), 7 July, 1944, in Colected Essays, III, 180

Lo

http://www.google.ca/search?q=Isaiah+Berlin+Four++essays+on+liberty&start=0&ie=utf-8&oe=utf-8&client=firefox-a&rls=org.mozilla:fr:official

14 septembre 2006

ALEXANDRE

Mon filleul, Alexandre Jacques fait son doctorat à la Sorbonne.
Il me fournit la solution à la citation indéchiffrable d'hier.
Merci.

"The inflated style is itself a kind of euphemism. A mass of Latin words falls upon the facts like soft snow, blurring the outlines and covering up the details. The great enemy of clear language is insincerity. When there is a gap between one's real and one's declared aims, one turns as it were instinctively to long words and exhausted idioms, like a cuttlefish squirting out ink." Elle est tirée de "Politics and the English Language" (1946).


Politics and the English Language

From Wikipedia, the free encyclopedia

Politics and the English Language (1946) is one of George Orwell's most famous essays. He examines political writing (and writing in general) in English, diagnoses its serious faults, and suggests remedies. In particular, Orwell states his beliefs of what writers should do:

Politics and the English Language
  1. Never use a metaphor, simile, or other figure of speech which you are used to seeing in print.
  2. Never use a long word where a short one will do.
  3. If it is possible to cut a word out, always cut it out.
  4. Never use the passive where you can use the active.
  5. Never use a foreign phrase, a scientific word, or a jargon word if you can think of an everyday English equivalent.
  6. Break any of these rules sooner than say anything outright barbarous.
Politics and the English Language
http://en.wikipedia.org/wiki/Politics_and_the_English_Language

13 septembre 2006

UN LIVRE UTILE 23

Çà, c'est pour la continuité d'hier.
Hier, c'était aussi la fête de Gabrielle.
Javier, son fils, Francine, sa marraine, Michèle et moi
avons dîné avec elle au restaurant Le p'tit Plateau,
coin Marie-Anne et Drolet, à Montréal.
Nous y avions fêté là, l'anniversaire de Michèle, l'an dernier.
Avec Laurent .
***
Gabrielle a maintenant son blogue:
http://gabzontheroad.blogspot.com/
***

7th January 2004

« The great enemy of great language is insecurity. When there is a gap between arès real and
arès declared aims, arie turns as it where instinctively to lasy words and exhausted idioms, like a cuddelfish squirting at ark. »
1946, Politics, language and freefom p.13, G. Orwell

« Three passions, simple but overwhelmingly strong, have governed my life : the longing for love, the search for knowledge and unbearable pity for suffering of mankind. These passions like great winds, have blown me hither and thither, in a wayward course, over a deep ocean of anguish, reaching to the very verge of despair… »
The autobiography of Bertrand Russel by Bertrand Russel. What I lived for. (1872-1970)
Pub. 1967, pp.188

Lo

***
Je le sais. La première citation est toute croche. Il y a des mots illisibles (En gras). Le sens général m'échappe. Même Michèle n'y peut rien. De plus, il ne me semble pas qu'Orwell est écrit un tel livre. Je cherche sur internet. Chomsky est dans les parages. Aucune certitude. À l'aide.
***
En tentant d'éclaircir cette énigme, je suis tombé par hasard sur un des derniers textes auquel Chowsky a souscrit qui jette un autre éclairage sur le bon droit d'Israël dans son invasion du Liban, en juillet dernier. Ce ne serait pas le Hezbollah qui aurait lancé la première pierre. L'enlèvement des deux soldats n'est qu'une demi-vérité.

Thursday, July 27, 2006

A letter from Chomsky and others on the recent events in the Middle East (July 19, 2006):

The latest chapter of the conflict between Israel and Palestine began when Israeli forces abducted two civilians, a doctor and his brother, from Gaza. An incident scarcely reported anywhere, except in the Turkish press. The following day the Palestinians took an Israeli soldier prisoner - and proposed a negotiated exchange against prisoners taken by the Israelis - there are approximately 10,000 in Israeli jails.


That this "kidnapping" was considered an outrage, whereas the illegal military occupation of the West Bank and the systematic appropriation of its natural resources - most particularly that of water - by the Israeli Defence (!) Forces is considered a regrettable but realistic fact of life, is typical of the double standards repeatedly employed by the West in face of what has befallen the Palestinians, on the land alloted to them by international agreements, during the last seventy years.


Today outrage follows outrage; makeshift missiles cross sophisticated ones. The latter usually find their target situated where the disinherited and crowded poor live, waiting for what was once called Justice. Both categories of missile rip bodies apart horribly - who but field commanders can forget this for a moment?


Each provocation and counter-provocation is contested and preached over. But the subsequent arguments, accusations and vows, all serve as a distraction in order to divert world attention from a long-term military, economic and geographic practice whose political aim is nothing less than the liquidation of the Palestinian nation.


This has to be said loud and clear for the practice, only half declared and often covert, is advancing fast these days, and, in our opinion, it must be unceasingly and eternally recognised for what it is and resisted.



Tariq Ali
Russell Banks
John Berger
Noam Chomsky
Richard Falk
Eduardo Galeano
Charles Glass
Naomi Klein
W.J.T. Mitchell
Harold Pinter
Arundhati Roy
Jose Saramago
Giiuliana Sgrena
Gore Vidal
Howard Zinn



12 septembre 2006

UN LIVRE UTILE 22

Laurent vient d'entrer à l'université McGill. Désormais, l'anglais fera partie de son quotidien. Dans ses lectures, dans ses relations avec les professeurs, les ami(E)s, ses collègues, qui le côtoieront. Hélas, cela n'aura aucun effet sur sa calligraphie. J'invite donc les âmes charitables qui maîtrisent mieux que moi la langue de Shakespeare à ne pas se gêner, pour corriger l'ortographe ou possiblement le sens de l'interprétation qu'il m'arrive de faire de certains mots difficiles à décoder en utilisant le comments au bas de l'écran. Parfois, je ne prends pas de chance, et je vous laisse un exemple concret; vous aurez donc comme moi le plaisir de jouer à la devinette.
Mercredi 3 septembre 2003
« They have made the people their by so curious and so arrogant that they never find humility enough to submit to a civil rule. »
Chomsky, Manufacturing consent

« Le monde appartient à ceux qui ont la conscience tranquille. »
???

« Where there is a great discrepancy between perception and reality, the results to a foreign policy may be disastrous. »
Holsti

« …a naive optimist whose expectation are belied appears foolish, while a pessimist proven wrong maintain an aura of profundity and seriousness. »
(Fukuyama, 1992)

What America refuses to see clearly, it can hardly hope to remedy. »
Edward Said
« In a world in which native cultures are threatened by western values, particularly American power and culture, Islamic fundamentalism offers itself as a “call of non-submission to the dominant western order.¨ »



« It is difficult enough to resolve differences of interest; it becomes more difficult to reconcile nations with different ideological outlooks, whether they are secular or theological. »
P.90

« In formulating policy and a strategy to achieves certain goals, they would explicitely or implicitly ask the five following questions :
1. Given our goales, what do we wish B to do or not to do?
2. How should we get B to do or not to do X?
3. What resources are at our disposal so that we can induce B to do or not to do X?

4. What is B’s probable response to our attempt to influence his behavior?

5. What are the cost’s of taking actions 1,2 or 3 as opposed to other alternatives?
Holsti, International politics, P.118, 1992

« …what is important in international politics is the perceptions of influence and capabilities held by policy makers and the way they interpret another government's signals. »
Holsti, P.119

« We abuse lard because we regard it as a commodity belonging to us. When we see lard as a commodity to which we belong, we may begin to use it with lure and respect. »
Aldo Leopold

« Understanding our interconnectiveness with all is the essence of ecological politics and ecological economy. »

« L’heureux mariage de l’uniformité et de la liberté, qu’est-ce que l’humanité peut souhaiter de mieux ? »

« Si nous refusons d’accorder de l’importance à un monde qui se croit important et si nous ne retrouvons en ce monde aucun écho à notre vie, il ne nous reste plus qu’une solution : prendre le monde en bloc et en faire un objet pour notre jeu; en faire un jouet. »
P.410-411
Milan Kundera dans L’Immortalité

Lo

« Notre vie quotidienne est bombardée de hasards, plus exactement de rencontres fortuites entre les gens et les événements, ce qu'on appelle des coïncidences. Il y a coïncidence quand deux événements inattendus se produisent en même temps , quand ils se rencontrent : Tomas apparaît dans la brasserie au moment où la radio joue du Beethoven... »
Milan Kundera, L'Insoutenable Légèreté de l'être, Gallimard


membres.lycos.fr/yrol/LITTERA/KUNDERA/kundera.htm
milankundera.free.fr/biblio/IMM.php -
www.vialbost.org/fvd/kundera/
www.alalettre.com/international/kundera-intro.htm