Laurent Pauzé-Dupuis
Ce blogue est dédié à mon fils de 22 ans, décédé accidentellement à Beijing le 3 avril 2006. Il s'y était rendu avec une délégation de Sciences Po, Paris, pour participer au Harvard World MUN 2006, une simulation des Nations-Unies.
29 novembre 2006
27 novembre 2006
UN LIVRE UTILE 55
“Obviously, we are using the terms ends, goals, and purposes in two rather distinct ways; one refers to those which are consciously uniseized(?) and more or less rationnaly pursued, and the other to those which the actor has little knowledge but toward which he is nevertheless propelled.”
David Singer p.85
Lo
20 novembre 2006
LE MOULIN À PAROLES
Une contreverse: le gouvernement du Québec, le maire de Québec, Ignatieff et compagnie fédéraliste, se sont opposés à la lecture du Manifeste du FLQ, pièce maîtresse des événements d'octobre 1970.
Notre Histoire reste en marche.
J'avais 23 ans.
JE ME SOUVIENS de l'impact de ce texte pour la majorité des québécois de tout âge à l'époque.
Enfin des vérités étaient partagées.
Laurent étaient habitées par certaines d'entre elles.
Elles sont encore là plus que jamais.
Mais: Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire ???
JE ME SOUVIENS d'avoir détruit mon exemplaire du Manifeste suite à l'imposition des mesures de guerre de Pierre-Elliot Trudeau.
La peur, encore la peur. À 23 ans.
La peur des mots écrits.
Encore une de moins, maintenant qu'un pont vient d'être bâti avec d'autres générations.
- Tiré de : Simard, Francis. Pour en finir avec octobre. Stanké : Montréal, 1982, p. 11-15
Manifeste du FLQ
[Texte intégral]
e Front de libération du Québec n’est pas le Messie, ni un Robin des bois des temps modernes, C’est un regroupement de travailleurs québécois qui sont décidés à tout mettre en œuvre pour que le peuple du Québec prenne définitivement en mains son destin.
Le Front de libération du Québec veut l’indépendance totale des Québécois, réunis dans une société libre et purgée à jamais de sa clique de requins voraces, les « big boss » patronneux (1) et leurs valets qui ont fait du Québec leur chasse gardée du cheap labor et de l’exploitation sans scrupules.
Le Front de libération du Québec n’est pas un mouvement d’agression, mais la réponse à une agression, celle organisée par la haute finance par l’entreprise des marionnettes des gouvernements fédéral et provincial (le show de la Brinks, le bill 63, la carte électorale, la taxe dite de « progrès social » (sic), power corporation, l’assurance-médecins, les gars de Lapalme).
Le Front de libération du Québec s’autofinance d’impôts volontaires (sic) prélevés à même les entreprises d’exploitation des ouvriers (banques, compagnies de finance, etc.).
« Les puissances d’argent du statu quo, la plupart des tuteurs traditionnels de notre peuple, ont obtenu la réaction qu’ils espéraient, le recul plutôt qu’un changement pour lequel nous avons travaillé comme jamais ; pour lequel on va continuer à travailler. »
René Lévesque, 29 avril 1970.
Nous avons cru un moment qu’il valait la peine de canaliser nos énergies, nos impatiences comme le dit si bien René Lévesque, dans le Parti québécois, mais la victoire libérale montre bien que ce qu’on appelle démocratie au Québec n’est en fait et depuis toujours que la « democracy » des riches. La victoire du Parti libéral en ce sens n’est en fait que la victoire des faiseurs d’élections Simard-Cotroni. En conséquence, le parlementarisme britannique, c’est bien fini et le Front de libération du Québec ne se laissera jamais distraire par les miettes électorales que les capitalistes anglo-saxons lancent dans la basse-cour québécoise à tous les quatre ans. Nombre de Québécois ont compris et ils vont agir. Bourassa dans l’année qui vient va prendra de la maturité : 100 000 travailleurs révolutionnaires organisés et armés !
Oui il y en a des raisons à la victoire libérale. Oui il y en a des raisons à la pauvreté, au chômage, aux taudis, au fait que vous M. Bergeron de la rue Visitation et aussi vous M. Legendre de Ville de Laval qui gagnez 10 000 dollars par année, vous ne vous sentiez pas libres en notre pays le Québec.
Oui il y en a des raisons, et les gars de la Lord les connaissent, les pêcheurs de la Gaspésie, les travailleurs de la Côte Nord, les mineurs de la Iron Ore, de Québec Cartier Mining, de la Noranda les connaissent eux aussi ces raisons. Et les braves travailleurs de Cabano que l’on a tenté de fourrer (2) une fois de plus en savent des tas de raisons.
Oui il y en a des raisons pour que vous, M. Tremblay de la rue Panet et vous, M. Cloutier qui travaillez dans la construction à St-Jérôme, vous ne puissiez vous payer des « vaisseaux d’or » avec de la belle zizique (3) et tout le fling flang (4) comme l’a fait Drapeau-l’aristocrate (5), celui qui se préoccupe tellement des taudis qu’il a fait placer des panneaux de couleurs devant ceux-ci pour ne pas que les riches touristes voient notre misère.
Oui il y en a des raison pour que vous Madame Lemay de St-Hyacinthe vous ne puissiez vous payer des petits voyages en Floride comme le font avec notre argent tous les sales juges et députés.
Les braves travailleurs de la Vickers et ceux de la Davie Ship les savent ces raisons, eux à qui l’on a donné aucune raison qu’ils voulaient se syndiquer et à qui les sales juges ont fait payer plus de deux millions de dollars parce qu’ils avaient voulu exercer ce droit élémentaire. Les gars de Murdochville la connaissent la justice et ils en connaissent des tas de raisons.
Oui il y en a des raisons pour que vous, M. Lachance de la rue Ste-Marguerite, vous alliez noyer votre désespoir, votre rancœur et votre rage dans la bière du chien à Molson. Et toi, Lachance fils avec tes cigarettes de mari… Oui il y en a des raisons pour que nous, les assistés sociaux, on vous tienne de génération en génération sur le bien-être social (6). Il y en a des tas de raisons, les travailleurs de la domptar à Windsor et à East Angus les savent. Et les travailleurs de la Squibb et de la Ayers et les gars de la Régie des Alcools (7) et ceux de la Seven Up et de Victoria Precision, et les cols bleus de Laval et de Montréal et les gars de Lapalme en savent des tas de raisons.
Les travailleurs de Dupont of Canada en savent eux aussi, même si bientôt ils ne pourront que les donner en anglais (ainsi assimilés, ils iront grossir le nombre des immigrants, Néo-Québécois, enfants chéris du bill 63).
Et les policiers de Montréal auraient dû les comprendre ces raisons, eux qui sont les bras du système ; ils auraient dû s’apercevoir que nous vivons dans une société terrorisée parce que sans leur force, sans leur violence, plus rien ne fonctionnait le 7 octobre !
Nous en avons soupé du fédéralisme canadien qui pénalise les producteurs laitiers du Québec pour satisfaire aux besoins anglo-saxons du Commonwealth ; qui maintient les braves chauffeurs de taxi de Montréal dans un état de demi-esclaves en protégeant honteusement le monopole exclusif de l’écœurant Murray Hill et de son propriétaire-assassin Charles Hershorn et de son fils Paul qui, à maintes reprises, le soir du 7 octobre, arracha des mains de ses employés le fusil de calibre 12 pour tirer sur les chauffeurs et blesser ainsi mortellement le caporal Dumas, tué en tant que manifestant ; qui pratique une politique insensée des importations en jetant un à un dans la rue les petits salariés des Textiles et de la Chaussure, les plus bafoués au Québec, aux profit d’une poignée de maudits « money-makers » (8) roulant cadillac ; qui classe la nation québécoise au rang des minorités ethniques du Canada.
Nous en avons soupé, et de plus en plus de Québécois également, d’un gouvernement de mitaines qui fait mille et une acrobaties pour charmer les millionnaires américains en les suppliant de venir investir au Québec, la Belle Province où des milliers de milles carrés de forêts remplies de gibier et de lacs poissonneux sont la propriété exclusive de ces même Seigneurs tout-puissants du XXe siècle ; d’un hypocrite à la Bourassa (9) qui s’appuie sur les blindés de la Brinks, véritable symbole de l’occupation étrangère au Québec, pour tenir les pauvres « natives » (10) québécois dans la peur de la misère et du chômage auxquels nous sommes tant habituées ; de nos impôts que l’envoyé d’Ottawa au Québec veut donner aux boss anglophones pour les « inciter », ma chère, à parler français, à négocier en français : repeat after me : « cheap labor means main-d’œuvre à bon marché » ; des promesses de travail et de prospérité, alors que nous serons toujours les serviteurs assidus et les lèche-bottes des big-shot (11), tant qu’il y aura des Westmount, des Town of Mount-Royal, des Hampstead, des Outremont, tous ces véritables châteaux forts de la haute finance de la rue St-Jacques et de la Wall Street, tant que nous tous, Québécois, n’aurons pas chassé par tous les moyens, y compris la dynamite et les armes, ces big-boss de l’économie et de la politique, prêts à toutes les bassesses pour mieux nous fourrer (2).
Nous vivons dans une société d’esclaves terrorisés, terrorisés par les grands patrons, Steinberg, Clark, Bronfman, Smith, Neapole, Timmins, Geoffrion, J.L. Lévesque, Hershorn, Thompson, Nesbitt, Desmarais, Kierans (à côté de ça, Rémi Popol la garcette, Drapeau le dog, Bourassa le serin des Simard, Trudeau (12) la tapette, c’est des peanuts (13) !).
Terrorisés par l’Église capitaliste romaine, même si ça paraît de moins en moins (à qui appartient la Place de la Bourse ?), par les paiements à rembourser à la Household Finance, par la publicité des grands maîtres de la consommation, Eaton, Simpson, Morgan, Steinberg, General Motors… ; terrorisés par les lieux fermés de la science et de la culture que sont les universités et par leurs singes-directeurs Gaudry et Dorais et par le sous-singe Rober Shaw. Nous sommes de plus en plus nombreux à connaître et à subir cette société terroriste et le jour s’en vient où tous les Westmount du Québec disparaîtront de la carte.
Travailleurs de la production, des mines et des forêts ; travailleurs des services, enseignants et étudiants, chômeurs, prenez ce qui vous appartient, votre travail, votre détermination et votre liberté.
Et vous, les travailleurs de la General Electric, c’est vous qui faites fonctionner vos usines ; vous seuls êtes capables de produire ; sans vous, General Electric n’est rien !
Travailleurs du Québec, commencez dès aujourd’hui à reprendre ce qui vous appartient ; prenez vous-mêmes ce qui est à vous. Vous seuls connaissez vos usines, vos machines, vos hôtels, vos universités, vos syndicats ; n’attendez pas d’organisation miracle.
Faites vous-mêmes votre révolution dans vos quartiers, dans vos milieux de travail. Et si vous ne le faites pas vous-mêmes, d’autres usurpateurs technocrates ou autres remplaceront la poignée de fumeurs de cigares que nous connaissons maintenant et tout sera à refaire. Vous seuls êtes capables de bâtir uns société libre.
Il nous faut lutter, non plus un à un, mais en s’unissant jusqu’à la victoire, avec tous les moyens que l’on possède comme l’ont fait les Patriotes de 1837-1838 (ceux que Notre sainte mère l’Église s’est empressée d’excommunier pour mieux se vendre aux intérêts britanniques).
Qu’aux quatre coins du Québec, ceux qu’on a osé traiter avec dédain de lousy French (14) et d’alcooliques entreprennent vigoureusement le combat contre les matraqueurs de la liberté et de la justice et mettent hors d’état de nuire tous ces professionnels du hold-up et de l’escroquerie : banquiers, businessmen, juges et politicailleurs (15) vendus !!!
Nous sommes des travailleurs québécois et nous irons jusqu’au bout. Nous voulons remplacer avec toute la population cette société d’esclaves par une société libre, fonctionnant d’elle-même et pour elle-même, une société ouverte sur le monde.
Notre lutte ne peut être que victorieuse. On ne tient pas longtemps dans la misère et le mépris un peuple en réveil.
Vive le Québec libre !
Vive les camarades prisonniers politiques !
Vive la révolution québécoise !
Vive le Front de libération du Québec !
(1) | patronneux : exploitant. |
(2) | fourrer : escroquer. |
(3) | zizique : [par plaisanterie] musique. |
(4) | tout le fling flang : tout le tralala. |
(5) | Jean Drapeau : maire de Montréal de 1954 jusque dans les années 1980. |
(6) | bien-être social : aide sociale. |
(7) | Régie des alcools : Société des alcools [société d’État qui détenait, à l’époque, le monopole de la vente des boissons alcoolisées (vins, bières, spiritueux, etc.)]. |
(8) | money-maker : capitaliste avide de gagner de gros sous. |
(9) | Robert Bourassa : Homme politique (Parti libéral), premier ministre du Québec de 1970 à 1976, puis de 1985 à 1994. |
(10) | natives : [mot anglais] autochtones. |
(11) | big-shot : [mot anglais] homme d’affaires influent, une grosse légume. |
(12) | Pierre Elliott Trudeau : Premier ministre du Canada, référence ici au Bill Omnibus légalisant les relations homosexuelles entre adultes consentants dans l’intimité des chambres à coucher. |
(13) | c’est des peanuts : c’est de la petite bière. |
(14) | lousy French : [mot anglais] méprisables Francophones [mot à mot : Français pouilleux]. |
(15) | politicailleur : politicard. |
Dernière mise à jour : 29 décembre 1999, 23h20
19 novembre 2006
UN LIVRE UTILE 54
« I only wish that I could weep. »
Walid Ra’ad +Atlas Group 2001
http://www.medienkunstnetz.de/works/i-only-wish/
Perhaps it should have been more esthetically plaising had I began by the introduction. The advantage of knowing what came at the end, I think is telling of what the author is truly trying to get answers. Here is the introduction of the documentary.
Lo
16 novembre 2006
UN LIVRE UTILE 53
Lo
SPEAKER PREVIEW: Professor urges nuclear disarmament
Global politics requires concern for humanity
Charlton R. Dwight
SWA is a non-governmental and non-partisan organization-comprising 261 colleges and universities around the world and representing 103 nationalities-designed to give students a voice on issues of global significance.
Fakhari, the principal advisor to SWA, is currently researching globalization and its consequences.
He said he is eager to come to McGill to educate students about the need for nuclear disarmament and the dangers of nuclear proliferation.
"Having nuclear weapons is against the policy of globalization, where everyone is a stakeholder," he said. "It is not beneficial for our global society to have nuclear weapons."
Fakhari emphasized the immediate importance of nuclear disarmament, adding that US Vice-President Dick Cheney has recently identified Iran as the country's next possible military target because of Iran's reported development of nuclear weapons.
"If you have an invasion of Iran it could really create chaos in the Middle East," Fakhari said. "This is urgent."
The professor's doctoral dissertation dealt with the rise of former Soviet leader Mikhail Gorbachev in the USSR and his key role in ending the Cold War.
According to Fakhari, what global politics requires today is a mindset like Gorbachev's-one concerned with human interest. Such a mindset helped end the Cold War between the USSR and the US.
"Gorbachev wanted all nuclear weapons to be disarmed by 2000," he said. "He thought that they would destroy humankind."
Fakhari said he encourages students to learn about and voice their opinions on important global issues such as nuclear disarmament.
"Students are future leaders," he said. "We should start educating them that nuclear weapons can destroy the world."
The panel discussion will take place on Thursday at 5:40pm in Otto Maass 112.
http://www.mcgill.ca/reporter/37/10/swa/
http://www.studentworldassembly.org/annual_conventions.htm
13 novembre 2006
UN LIVRE UTILE 52
Suspendez votre cours !
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours ! »
Le Lac, Lamartine, 1880
« Il voit, quand les peuples végètent !
Ses rêves toujours pleins d’amour,
Sont faits des ombres que lui jettent
Les choses qui seront un jour.
On le raille. Qu’importe ? Il pense.
Plus d’une âme inscrit en silence
Ce que la foule n’entend pas.
Il plaint ses contempteurs frivoles ;
Et maint faux sage à ses paroles
Rit tout haut et songe tout bas !
…Loin de vous, saintes théories,
Codes promis à l’avenir,
Ce rhéteur aux lèvres flétries,
Sans espoir et sans souvenir,
Qui jadis suivait votre étoile,
Mais qui depuis, jetant le voile
Où s’abrite l’illusion
A laissé violé son âme
Par tout ce qu’ont de plus infâme
L’avarice et l’ambition ! »
Fonction du poète, Victor Hugo, 1835
Lo
10 novembre 2006
UN LIVRE UTILE 51
Yumiko pleure beaucoup depuis un certain temps. Pourtant, notre relation atteint des sommets. Je l’aime énormément, sans doute plus que toutes les autres auparavant. Elle, j’en ai bien l’impression m’aime beaucoup aussi. Je sens que je pourrais être difficilement trahi, j’ai presque peur en elle, chose qui ne m’est arrivée que très peu auparavant et que pour de très courts moments. Il me semble qu’encore hier, mes yeux embrassaient son image pour la première fois. Ma gêne, ma timidité que j’étalais devant elle, ces sentiments de n’avoir jamais rencontré une âme pareille auparavant. Ce sentiment de temps, de la beauté infinie, d’une douceur fracassante.
Bon, je crois que je ferais mieux d’étudier pour mon cours de littérature française.
Lo
08 novembre 2006
UN LIVRE UTILE 50
Leonard de Vinci dans Pilgrim de Timothy Findlay
P.395
“Tatiara sentait ses cheveux se déployer autour de ses épaules et s’échouer sur ses seins dont les mamelons s’élevaient vers leurs caresses.” p.55
Elle et moi, travaillons depuis un peu plus d’un mois sur les échanges à l’étranger. Nous désirons passer l’an prochain en France. Moi à Paris, elle à Toulouse, peut-être Aix-en-Provence. Certes les obstacles sont nombreux; la motivation personnelle domine en tête de liste. D’ici un mois, le processus sera terminé et nous attendrons les résultats. Durant cette période, nous nous demanderons qui réussira? Qui sera accepté et qui ne le sera pas? Jamais j’aurais cru possible de me retrouver dans une position où je laisserais tomber mes objectifs personnels pour une copine. Je me trouve maintenant dans une position où, si je l'étais et qu’elle ne l’était pas, je devrai reconsidérer mes projets pour l’IEP de Paris en 2005-2006.
Dans le contexte d’étranges retrouvailles avec un ami de longue date, O.B., ma décision se retrouve bombardé d’influences extérieures. O. qui, après plus de 5 ans de vie commune, avec LM, son ancienne copine, s’est retrouvé seul, sans ami, sans avenir, sans copine. Après qu’il eût pratiquement tout abandonné pour elle, il semble présentement (?) le dur retour à la réalité. Certes, il ne s’agit pas ici de s’inspirer de l’histoire d’O., seulement de se remémorer la trajectoire que l’on laisse, que l’on suit, que l’on abandonne , qu’on modifie en fonction de ceux qu’on aime. Comment doit-on balancer les deux éléments les plus chers à notre vie? L'amour et la passion du travail. Je trouverai un compromis, en équilibre, comme je l’ai toujours fait.
Lo
06 novembre 2006
02 novembre 2006
UN LIVRE UTILE 48
« Devenir amoureux, c’est individualiser quelqu’un par les signes qu’il porte ou qu’il émet. C’est devenir sensible à ses signes, en faire l’apprentissage. »
01 novembre 2006
UN LIVRE UTILE 47
All this is not to deny the very real strenghts which the United States posses, both economics and military terms; but it is less strong, relatively, than thirty years ago and at the same time its overseas commitments have increase alarmlisly. In such a situation, perhaps a little less attention out to be given to, say, B-1 bombers; and instead, a little none notice should paid to the way the leadership of precious world powers grappled with foreign and defense policy problems when they, too, were loosing their relation economic primary and realizing the need to arrange have confelly(?) the complex and intuitive links between military strategy, armaments production and the nations industrial and financial hose. In this repeat, the Pentagon might do well to heed an earlier export on military affairs who enuny(?) years ago warned: Nothing is none dependant or economic preconditions than precisely the army and the navy.”
P.39-40 International Security 9 (1) Summer, 1984
Paul Kennedy, The First World War and the interhand(?) Power System
For a pines of any written in the first half of the BO’s, I thought this conclusion of his rather foreshadowing as what has happened over the past 20 years and what is likely to happen in the next 20. Trough he warns that these lastiracly(?) based predictions ‘of an uncertain exercise to study history or guide to present-day policy. “(p.37) it certainly appears as one of the most convincing forecast I have come accessors over the course of the past semester. It actually coincides with policy analyst that have written on the sitgeaf(?) today.
Lo